Après l’événement tragique d’hier, le poisson ne se voyait pas publier le concours du jour, pourtant planifié à ce matin 8h, sans en toucher deux – plusieurs – mots avant.
Marcel ne parle jamais ouvertement de politique. Il sème quelques graines par-ci, par-là, sans jamais s’étendre. Mais là, il ne s’agit pas de ça. Il s’agit de réagir, on ne peut pas laisser faire ça sans réagir.
Comme la majorité d’entre vous, d’entre nous, l’agité du bocal a été très touché et bouleversé par cette nouvelle terrible (lire aussi). Abasourdi, les larmes aux yeux, il est bien difficile d’avoir une réflexion construite. Veuillez nous en excuser dès maintenant. Seulement des mots, des phrases qui viennent à l’esprit. Tuer pour faire taire. Voilà un geste fort contre la liberté de la presse bien sûr mais de pensée, d’opinion et d’expression aussi. La liberté tout court.
Beaucoup le préconisent déjà et le poisson s’y associe : PAS D’AMALGAME ! Cet acte cruel est l’œuvre de terroristes fanatiques qui, au nom d’une religion qu’ils ne respectent pas et qu’ils salissent, se permettent d’ôter la vie à des individus. Pour des idées et des dessins. Cette minorité NE DOIT PAS porter préjudice à la majorité des croyants qui défendent des valeurs de paix et de tolérance.
Les nombreuses réactions immédiates et la mobilisation spontanée massive partout en France et ailleurs apportent néanmoins de l’espoir. Face à des valeurs fondamentales bafouées, la France a su s’unir et se montrer solidaire, active, mobilisée. Voilà ce qu’il faudra retenir : toutes ces personnes rassemblées PACIFIQUEMENT face à l’horreur, pour ne pas la laisser nous anéantir. Et montrer que nous n’avons pas peur (même si ces gens sont effrayants tant ils sont imprévisibles et fous…). Si nous avons peur, ils auront en partie gagné.
Nous sommes Charlie, je suis Charlie.
« Ils ont voulu mettre la France à genoux, ils l’ont mise debout ».
Aujourd’hui, le cœur du poisson pleure. Il est bien difficile d’arriver à travailler dans ce contexte.
Et pourtant… Parce que la vie DOIT continuer, pour eux, les douze victimes d’hier – Cabu, Charb, Philippe Honoré, Tignous, Wolinski, Elsa Cayat, Bernard Maris, Mustapha Ourad, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Frédéric Boisseau et Michel Renaud – et pour les autres qui meurent chaque jour pour avoir exercé leurs métiers (journalistes mais pas que : intellectuels, pompiers, infirmiers, policiers, médecins, etc..), la semaine spéciale reprendra cet après-midi avec le concours du jour prévu, avec un goût amer et salé…
Tout à fait d’accord avec toi et merci pour ce beau billet qui exprime beaucoup de mes sentiments.
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Merci Séverine. C’est toujours délicat et difficile d’exprimer ses sentiments, comme ça.
Grosses bises à toi.
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Merci pour ton article, tout à fait d’accord
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très bien écrit ! sentiment plus que partagé, Y a des matins ou on a la gueule de bois… dure journée que celle d’hier, dure matinée que celle de ce matin ….
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Merci ! Oui, c’est bien ça : une sorte de gueule de bois 😦
Bon courage à vous !
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C’est parfaitement dit !
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Merci :$
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Très bien écrit… Tellement bien que j’ai presque versé ma larme… Vraiment abominable ce qu’il s’est passé. 😥
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Merci Maé pour ton retour.
Oui…terrible… 😦
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