Après un peu plus de deux mois d’absence, voici le retour du poisson Marcel avec un article sur une de ses dernières lectures (les suivantes arriveront progressivement – patience !) : « Le philosophe qui n’était pas sage » de Laurent Gounelle.
L’agité du bocal ne connaissait pas les oeuvres de cet auteur, pourtant best-sellers et traduits dans le monde entier. C’est en regardant, par hasard, le replay de son passage lors du TedX à Marseille qu’il a eu envie de s’y plonger. Et hasard ou non (le hasard existe-t-il – vous avez 3h :p ?), il avait un de ses bouquins dans son Kindle, lu au préalable par sa Paulette et sorti en 2012. C’était l’occasion.
L’histoire
« La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l’entrée de sa hutte, Elianta tourna les yeux vers Sandro qui s’avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l’on disait philosophe, s’acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions… Qu’avaient-ils fait pour mériter ça ? D’heure en heure, Elianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens. »
L’avis du poisson
On comprend assez vite que l’histoire est une critique de notre société de consommation et de l’information basée sur l’individualisme, le capitalisme, et le négatif, et déconnectée de la nature. Bien qu’il ait trouvé le style d’écriture facile et fluide, Marcel a beaucoup aimé le fond (le message) mais pas la forme. En effet, il l’a trouvée assez simpliste, « grossière » et pas subtile, contrairement à ce que la quatrième de couverture laisse imaginer (« Une histoire surprenante qui cache une subtile remise en cause de notre société. »). La progression de l’histoire est rapide et parait assez irréaliste, sans rendre compte du point de vue des membres de la tribu qui semblent subir sans s’opposer. L’histoire d’amour est téléphonée dès le début. Le message est pourtant intéressant et mérite d’être rappelé dans notre société qui semble souvent déraper.
Le poisson a tout de même été captivé et pressé de connaître le dénouement de l’histoire. Qu’il a trouvé malheureusement un peu trop « simple ». Dommage !
Quoi qu’il en soit, ce roman a donné envie au poisson, malgré tout, de lire les autres de Laurent Gounelle qui ont (presque) tous des titres mettant l’eau à la bouche : « Je te promets la liberté », « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi », et « Le jour où j’ai appris à vivre » notamment.