En début d’année culturelle – c’est-à-dire en septembre -, le poisson Marcel a vu la dernière création d’Angelin Preljocaj au Grand Théâtre de Provence à Aix : « Gravité ». Des mois après (oui oui), il vous donne son avis, quelque peu partagé.
Présentation du ballet
Créé à La Biennale de Lyon 2018 pour douze à quinze danseurs, cette pièce « expérimente les impacts corporels de différents degrés de gravité, sonde les formes de résistance de l’air, visite le nuancier des sensations de poids et se saisit de l’espace comme d’une matière fluctuante. »
L’avis du poisson
Dans cette création, deux styles de tableaux se succèdent : certains très lents et d’autres très rapides. Marcel a aimé ce rythme. Il a eu un véritable coup de coeur pour certains qu’il a trouvés très beaux (les scènes d’ouverture et de clôture, par exemple).

Une des scènes préférées du poisson.
Crédit photo : Jean-Claude Carbonne
Mais l’agité du bocal est sorti quelque peu partagé par ce nouveau ballet, contrairement aux nombreuses critiques dithyrambiques qu’il a pu lire. Il en a trouvé certaines plutôt exagérées (est-ce un effet de mode, doit-on forcément aduler le travail du chorégraphe en vogue ?). Il est vrai qu’il a adoré certains passages mais d’autres lui ont paru longs (sa condition à l’époque – à la fin de sa grossesse – y serait-elle pour quelque chose ?).

Un autre des tableaux préférés du poisson. Crédit photo : Jean-Claude Carbonne
La musique était très variée, il était difficile d’y voir une cohérence et un point commun. Cela a un peu dérangé le poisson. On passe d’une tribale au baroque, puis au classique ou à l’électro (ça, il a bien aimé). De Pierre Boulez à Philip Glass en passant par Dmitri Chostakovitch ou Johann Sebastian Bach. Et parfois, de gros silences, appréciés car on entend le son des danseurs et leurs respirations.
Concernant les lumières (vous savez que c’est très important pour le poisson), elles étaient composées de noir et blanc uniquement (comme les costumes). Sophistiquées et efficaces, certes, mais un peu de fond coloré n’aurait pas été superflu d’après l’agité du bocal. C’était un peu « tristounet » finalement et manquait un peu de « beau ». Idem pour les costumes.
Pour finir, on ne peut que saluer la sacrée performance des danseurs. C’était bluffant ! On voit bien que Preljocaj a poussé au maximum l’expérimentation sur leurs corps. Chapeau les artistes, ils ne sont pas épargnés mais ça rend tellement bien !

Les saluts, bien mérités !
Et vous, avez-vous vu ce spectacle ? Qu’en avez-vous pensé ?
Si vous souhaitez aller plus loin, un documentaire sur le chorégraphe intitulé "Angelin Preljocaj, danser l'invisible" est à (re)voir sur France 5 dimanche 21 avril à 09h25, vendredi 26 avril à 01h25 et lundi 06 mai à 05h35. Ou en replay sur France tv ici. Le poisson a très envie de le voir et l'a ajouté dans ses "vidéos à voir". Attention, le documentaire est disponible jusqu'au 20 avril uniquement.
Merci à Marie L. du Grand Théâtre pour avoir permis à Marcel de découvrir ce spectacle 🙂 Même si le poisson n’a pas payé sa place, il reste toutefois entièrement libre de ses propos, comme toujours.
Pingback: Saison 2019-2020 : la sélection de Marcel dans Les Théâtres | Un poisson nommé Marcel
Pingback: La saison 2019-2020 chez Scènes et Cinés | Un poisson nommé Marcel
Pingback: Saison 2021-2022 : la sélection de Marcel dans Les Théâtres | Un poisson nommé Marcel
Pingback: Saison 2021-2022 : la sélection de Marcel chez Scènes & Cinés | Un poisson nommé Marcel