Aujourd’hui, l’agité du bocal vous parle d’un bouquin qu’il a lu au Printemps* : « Et puis, Paulette… » de Barbara Constantine. Un livre que l’on qualifie de « Feel good ». Présentation & avis.
* oui, ça date mais le poisson a repoussé la publication de son article depuis des mois, privilégiant l’actualité « brûlante ».
« Et puis, Paulette » est sorti en 2012 chez Calmann-Levy et Le Livre de poche en 2013. Il a reçu deux prix : le Marguerite-Audoux 2013 et le « Choix des libraires » 2013.
Le pitch
Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les Lulus, lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas… Il finit tout de même par aller la chercher. De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…
L’auteur, Barbara Constantine
Barbara Constantine est une écrivaine française, née en 1955 à Nice. Passionnée par la nature et par les chats, elle a plusieurs cordes à son arc. Céramiste et scripte, elle collabore notamment à un des films préférés de Marcel, « Les Poupées russes » de Cédric Klapisch. Elle publie un premier roman loufoque en 2007, « Allumer le chat », avant de réitérer en 2008 avec « A Mélie, sans mélo ». « Et puis Paulette » est son cinquième livre.
(Source : Evène)
L’avis du poisson
Marcel a été attiré en premier par le titre (évidemment !) et par le pitch. Il a globalement aimé ce livre très ancré dans la mouvance « Feel good ». Une histoire simple, des personnages attachants et touchants. Plusieurs générations qui vont s’entraider. On ne peut qu’adhérer… ou pas !
En effet, le poisson est resté sur un goût amer et sur sa faim (de loup). Premièrement, il n’a pas mordu au style d’écriture de l’auteure. Il a trouvé les chapitres un peu trop courts et les temps utilisés (dont la concordance) ont gêné sa lecture qu’il n’a pas trouvée fluide. Deuxièmement, il a trouvé l’histoire parfois un peu « trop simple », effleurant certaines thématiques qui auraient mérité d’être creusées (la mort, le deuil, le dénis de grossesse…). Dommage !
En lisant la fiche sur Babelio, il se dit qu’il est peut-être passé à côté vu certains avis dithyrambiques. Il avoue qu’à la découverte du pitch, il s’attendait davantage à un roman de la même trempe que « Ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda qu’il avait adoré.

Un des livres préférés du poisson
Pour résumer, « Et puis, Paulette » n’est, pour Marcel, pas de la grande littérature, il manque parfois un peu de profondeur mais en tout cas, il n’est pas prise de tête. Idéal pour ne pas tourner en rond un dimanche pluvieux d’Automne, au coin du feu (pour ceux qui le peuvent) ou bien au chaud au fond de son lit, une tasse de thé/tisane à la main 😉
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