Retour sur « En vadrouille » #8 au pied de la Sainte-Victoire

Le 7 avril dernier, Ma cigale est fantastique et le poisson Marcel sont partis « En vadrouille » au pied de la Sainte-Victoire avec des lecteurs et lectrices, accompagnés d’un garde nature du Grand Site Sainte-Victoire. L’agité du bocal vous raconte ce sympathique et enrichissant moment.

Pour ce huitième numéro, les animaux étaient accompagnés par Aline, Emmanuelle, Caroline, Claudie, Anne, Pauline, Marie et François. Cette fois-ci, le poisson et la cigale avaient carte blanche sur le nombre de participants et comme vous le voyez, ils ont élargi un peu le cercle 🙂

Le rendez-vous était fixé à 13h45 sur le parking du départ de randonnée du Pic des Mouches, près de Puyloubier. C’est là que Xavier Nicolle, un des gardes nature du Grand Site Sainte-Victoire, a accueilli tout le petit groupe. Après les présentations, il présente ce qu’est le Grand Site Sainte-Victoire et ses missions. s’agit d’un label attribué par l’Etat qui reconnaît une gestion « conforme aux principes du développement durable, conciliant préservation du paysage et de « l’esprit des lieux », qualité de l’accueil du public, participation des habitants et des partenaires à la vie du Grand Site ». Le Grand Site s’étend sur 35 000 hectares et 14 communes du Nord au Sud de la montagne, de St-Paul-les-Durance, Jouques à Puyloubier. C’est le plus grand massif boisé de la Provence (cocorico ou plutôt aïoli ! 😉 ). Il est classé Natura 2000. 25 employés dont 8 gardes s’occupent de la gestion et de l’entretien du massif forestier, de la restauration du patrimoine bâti mais également de sauvegarder l’espace naturel, de dresser des inventaires et suivis naturalistes, d’aller à la rencontre des gens qui visitent pour « les faire rêver afin qu’ils respectent la montagne » (dixit Xavier)… Bref, tout un tas de belles et nobles missions qui font qu’ils ne s’ennuient pas !

Après cette présentation fort enrichissante de Xavier (qui est aussi le responsable des guides), en route ou plutôt en chemin pour la Chapelle Saint Ser, objectif de la balade ! C’est l’occasion d’en apprendre plus sur la flore et la faune qui vit autour de Sainte-Victoire. Chêne vert (à ne pas confondre avec le houx), gêne spartium, prunelier, ophrys araignées, muscaris négligées, quelques noms découverts ce jour-là ! Pour le poisson qui est novice en botanique, cette partie l’a fortement intéressée. Il a d’ailleurs appris que de l’autre côté de la Sainte se trouve la moitié des espèces de papillons de France (re-aïoli !). Ce jour-là, bien trop de vent malheureusement pour les apercevoir. Idem pour les oiseaux, il faudra revenir !

La balade emprunte le sentier de pèlerinage pour monter à la chapelle. Il est un peu aménagé mais pas trop. C’est plaisant même si ça grimpe ! Mais le groupe va à son rythme, toujours dans la bonne humeur (faut avouer qu’en bonne pipelette comme Marcel, on peut manquer un peu de souffle 😉 ). Petit arrêt pour une lecture du paysage. Xavier nous rappelle la formation des montagnes du coin avec la célèbre poussée des Pyrénées ainsi que la présence de dinosaures en nombre à une époque. D’ailleurs, le plateau du Cengle serait constitué d’oeufs de ces animaux géants (!).

Le groupe arrive ensuite à la Chapelle ou « l’ermitage de Saint-Ser », construite en 1001 entre les rochers et restaurée en 2001. La légende raconte qu’y monter soignerait les problèmes de surdité. C’est l’ermite Servius qui y habitait et le roi Eurike trouvant qu’il commençait à avoir trop de pouvoir auprès de la population qui montait le voir en pèlerinage, décida de lui couper la tête et les oreilles. Et voilà comment on construit une légende 😉 En tout cas, l’agité du bocal a trouvé la chapelle toute mignonne. Et le petit groupe s’est amusé à sonner les cloches hi hi. L’esplanade (avec une table de pique-nique) offre un beau point de vue sur les vignobles de Puyloubier, la basse vallée de l’Arc ainsi que les Monts Auréliens et la Sainte-Baume dans le lointain. L’heure tournant et en retard, il a fallu se mettre en route pour la descente puisque le domaine Saint Ser attendait tout le monde pour une visite et dégustation de la cave.

C’est Jacqueline Guichot-Bertin, la patronne du lieu depuis 12 ans, qui accueille le groupe avec une dégustation. Ensuite, au milieu des cuves, elle présente le domaine. Datant de 40-50 ans, il s’étend sur 47 hectares de vignes, produit 4 rosés, 2 blancs et 3 rouges en biodynamie. En ce moment, les cuvées sont de 2011 à 2017. On apprend notamment que les vendanges se font la nuit pour préserver les arômes (il faut moins de 15 degrés ambiant. C’est alors que sonne la fin de cet En vadrouille mi-sportif/mi-gourmand 😉

Pour résumer, l’agité du bocal a passé encore un très sympathiquemoment en compagnie de sa complice de cigale, de lecteurs et lectrices et de Xavier. Le groupe fut très chaleureux et Marcel ne pense pas se tromper en disant que c’est la première fois qu’il y a eu autant d’échanges et de partage entre les membres du groupe qui ne se connaissaient pas 🙂 Le poisson aurait bien prolongé ce moment pour pouvoir parler davantage à certains. Mais ce n’est que partie remise ! Peut-être lors d’un prochain En vadrouille ?! 😉

En vadrouille 8

La belle équipe de cet En vadrouille #8 (il manque Marie sur la photo)

Un grand merci à Xavier et à Christiane du Grand Site Sainte-Victoire, et à Jacqueline du Domaine de Saint Ser. Merci aux super lecteurs et lectrices pour ce chouette moment partagé et pour leur fidélité. Et merci à ma complice ce cigale qui a pas mal géré l’organisation cette fois-ci 🙂

Découvrez le retour de Ma cigale sur son blog.

Origami Marcel-2016

Cet En vadrouille vous a-t-il donné envie d’en vivre un avec les animaux ? Ou de vous balader tout simplement au pied de la Sainte-Victoire puis de découvrir le domaine de Saint Ser ? 😉

3 réflexions sur “Retour sur « En vadrouille » #8 au pied de la Sainte-Victoire

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