Retour sur « Dancing Grandmothers »

Il y a un peu moins d’une vingtaine de jours, le poisson Marcel a assisté à la Première de « Dancing Grandmothers » d’Eun-Me Ahn au Grand Théâtre de Provence à Aix. Il l’a brièvement évoqué sur Twitter et Instagram, il est ressorti de là un peu déboussolé et mitigé. Le premier mot lui venant alors à son esprit de poisson était « un ovni ». Il tente de vous donner un avis un peu plus poussé aujourd’hui en vous racontant cette soirée.

Petit rappel du propos du spectacle

« La chorégraphe Eun-Me Ahn, surnommée la « Pina Bausch Coréenne », fait de rares apparitions sur les scènes françaises. « Dancing Grandmothers » est l’aboutissement d’une quête et d’une recherche autour de la mémoire de son pays. Elle est allée à la rencontre de grands mères dans les provinces rurales de Corée du Sud et leur a demandé de danser pour elle sur les tubes de leurs jeunes années. «Leurs danses étaient si naturelles et vivantes qu’elles ont entraîné dans leur mouvement les jeunes danseurs professionnels de ma compagnie. » dit la chorégraphe ».

Entrée du public

L’avis du poisson

Les premières minutes du spectacle se déroulent sans musique avec des images animées de paysages projetées en fond de scène. Puis, la chorégraphe apparaît sur scène et passe très lentement devant l’écran. Marcel a trouvé cela un peu (trop) long.

Quelques minutes plus tard (qui lui paraissent 15-20 mais ce n’est probablement pas le cas), une musique électro/techno entraîne les 9 danseurs survoltés de la compagnie sur scène. Ils dansent un peu « n’importe comment » selon le poisson, de manière désarticulée et semble-t-il plus ou moins improvisée (est-ce le cas ?). Ils n’arrêtent pas de rentrer et de sortir de scène. Ils changent de costumes à presque chaque passage. Leurs tenues sont très colorées. Un gros travail sur la lumière est fait : elle est très colorée, très fluo, très pop et saturée. Elle joue avec les rythmes de la musique. C’est un peu « grossier » pour Marcel qui ne l’a pas vraiment appréciée. L’agité du bocal a été frappé par l’énergie de dingue que les danseurs déploient (comment font-ils pour tenir tout ce temps ?!). Toutefois, à ce moment du spectacle, le poisson avoue être très dérouté. Il se demande un peu où il est tombé : les danseurs lui paraissent comme tous droits sortis d’un asile (ha ha).

Dancing Grandmothers-saluts-Eun-Me Ahn

Saluts avec Eun-Me Ahn au centre

Puis, à un moment (peut-être encore une vingtaine de minutes plus tard ?), la musique cesse, les danseurs sortent de scène. Une succession d’images animées est projetée, sans son, sur la toile de fond de scène. Des grands-mères sont filmées en train de danser en Corée, dans des décors de leur vie courante, dans leur quotidien (dans un champ, chez le coiffeur, dans la rue,…). Bien que certaines situations et certaines danses soient vraiment touchantes et drôles, c’est un peu long, surtout sans son.

Puis, le film prend fin et quinze grands-mères entrent réellement sur scène, toujours sur une musique techno-électro. Chacune a sa manière de danser. C’est encore une fois drôle et touchant. Ensuite, les danseurs reviennent sur scène et se mélangent aux grands-mères. C’est plaisant mais un peu long.

Enfin, les grands-mères sortent de scène et seuls les danseurs professionnelles restent sur le plateau. Là, c’est une tout autre danse qui nous est montrée : structurée, chorégraphiée et synchronisée : c’est beau et ça donne la patate ! Marcel aurait aimé qu’il y ait davantage de ces moments-là.

Vidéo qui résume bien les différentes parties du spectacle :

Pour le final, les grands-mères reviennent avec les danseurs. Après le salut, la chorégraphe invite une soixantaine de spectateurs à la rejoindre sur scène avec ses danseurs pour faire la fête. C’est beau ! Une partie du GTP est en folie, c’est chouette à voir (l’autre a l’air de se demander où elle est – ha ha).

Pour résumer, le poisson a adoré les 20 dernières minutes du spectacle et l’après salut. Pour lui, ce spectacle est un peu un ovni et curiosité à la fois. Que l’on aime ou pas, on ne peut pas enlever qu’il a une énergie communicative. ça donne la patate et follement envie de danser 🙂 Cela ne fait que confirmer 2 phrases projetées durant le spectacle : « Danser apporte la gaieté » et « La gaieté apporte le bonheur ».

Origami Marcel-2016

C’est bien vrai, n’est-ce pas ? 😉 Qu’en pensez-vous ? Avez-vous vu ce spectacle ?

4 réflexions sur “Retour sur « Dancing Grandmothers »

  1. Coucou Marcel, je te trouve très courageux d’avoir tenu tout le spectacle, je ne sais pas si j’aurais pu. De l’énergie il s’en dégage beaucoup! La Corée nous est vraiment étrangère, rien à voir avec le Japon ni la Chine. Mais les Coréens aiment chanter,( ils ont inventé le karaoké ) et danser, ils sont hyper actifs, travaillent beaucoup! Et ils adorent la France. Tout est très bien analysé, tu t’y connais vraiment en chorégraphie et musique!! A bientôt Marcel!

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  2. Salut Marcel (ça me fait drôle, c’est le nom de mon mari ;)). J’avais vu passer l’affiche et je m’étais demandé si ça serait pour moi. A te lire : je n’en suis pas sûre. Mais j’ai adoré ton récit vitaminé !

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  3. Pingback: Novembre, en 5 photos | Un poisson nommé Marcel

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