« L’amie prodigieuse » – la saga

Après avoir lu l’article d’Olivia de La fille de l’encre qui lui avait donné l’eau à la bouche, le poisson avait noté dans sa PAL (Pile à lire) la saga d’Elena Ferrante : « L’amie prodigieuse ». Il a lu les 2 premiers tomes pendant ses vacances. En préparant cet article, il s’est rendu compte que le troisième était sorti. Ô joie ! Il l’a donc lu pour vous présenter les 3 d’un coup et vous donner son avis avant que le quatrième et dernier tome ne sorte en janvier 2018.

L’histoire

L’amie prodigieuse – Enfance, adolescence :

« Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. »

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L’amie prodigieuse, II – Le nouveau nom – Jeunesse :

« Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qu’elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L’air de la mer doit aider Lila à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. »


L’amie prodigieuse, III : Celle qui fuit et celle qui reste : Époque intermédiaire

« Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’Ecole normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux soeurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix. »

Cette saga est un phénomène mondial. Des soirées ont même été organisées, aux Etats-Unis notamment, avec petits fours et badges à l’appui lors de la sortie du quatrième tome !

L’auteur

L’auteur est donc Elena Ferrante mais ce nom est en fait un pseudonyme. Personne ne sait si l’auteur est une femme ou un homme. Le secret est bien gardé par les éditeurs eux-mêmes, respectant la volonté de l’auteur(e ?) de garder l’anonymat. Ce mystère rajoute probablement à la « fièvre Ferrante ». Ou, peut-être que son talent n’a pas besoin de visage.

L’avis du poisson

Hé oui, car comme vous vous en doutez, Marcel a beaucoup aimé cette saga ! Même s’il a été un peu déçu par le troisième tome qu’il a trouvé intéressant le dernier quart, il a hâte de découvrir le quatrième et dernier de la série !

Dans ces premiers tomes, on suit la vie parallèle de deux jeunes filles, nées dans un quartier pauvre de Naples. On y découvre la violence (familiale, conjugale, amicale, entre individus), la mafia, la pauvreté en Italie, dans les années 50 puis dans les années 70. C’est violent et parfois dur mais on se prend d’affection pour les personnages dans cette société machiste. On se rend compte de l’importance de l’Education et de l’Enseignement pour sortir de cette misère.

C’est assez intéressant de noter que le rythme est assez lent mais sans être ennuyeux (sauf pour le troisième tome que Marcel a bien eu du mal à avancer). Il ne se passe pas grand chose finalement de « bien fou ». Et pourtant, on se surprend à vouloir connaître la suite. Il y a beaucoup de personnages (l’auteur a même inséré un glossaire au début pour les récapituler) mais ce n’est jamais gênant. On ne s’y perd pas. D’ailleurs, le glossaire n’est vraiment pas utile.

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Le troisième tome ajoute à la dimension historique et intime un volet politique. l’Italie est à ce moment-là en pleine transformation, en marche vers la modernité. Ce sont les années des révolutions (mai 68, rappelons-le) et des remises en cause des systèmes établis. Le poisson a eu plus de mal à lire ce dernier (alors qu’il adore lorsque les histoires mêlent faits historiques et romances, habituellement). Il l’a trouvé encore plus lent que les deux premiers. Peut-être, notamment, car il a pris moins de temps pour s’immerger dedans, rentrée des vacances oblige et pas mal de boulot.

De par son propos et ses personnages principaux féminins (dont la narratrice), on peut penser que cette série parlera plutôt aux femmes même si les thèmes sont plutôt universels.

Certains disent qu’il y a une « magie » dans ce roman, « comparable à la magie de l’attraction qu’exerce Lila, ce qui est, encore une fois, très habile et brillant de la part de l’auteur. » Le poisson partage complètement cet avis. Un coup de coeur !

Vivement le début d’année prochaine (le 4  janvier – jour d’anniversaire de l’auteur du blog – est-ce un signe ? 😉) pour découvrir le quatrième et dernier tome qui devrait enfin sortir en France !

Et vous, avez-vous lu cette série ?

2 réflexions sur “« L’amie prodigieuse » – la saga

  1. J’ai eu le même ressenti; j’ai dévoré les deux premiers tomes et j’ai eu plus de mal à rentrer dans le troisième.De mémoire beaucoup de longueurs surtout au début, j’ai eu un regain d’intérêt sur la fin. J’attend impatiemment le dernier tome en espérant que la magie n’aura pas disparue.

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