US Wild West roadtrip : San Francisco

La première étape du roadtrip de Marcel et Paulette a été San Francisco, celle que l’on surnomme « la plus européenne des villes américaines ». Une découverte un peu mitigée pour les poissons.

Depuis Lombard Street

Depuis Lombard Street

Petit rappel des cours de géographie : San Francisco est située en Californie, au bord de l’océan Pacifique, ce qui lui offre un climat assez clément et plutôt ensoleillé toute l’année même si le brouillard fait souvent son apparition avec « l’air marin » comme dirait Tonton Dédé.

L’impression de Marcel

L’agité du bocal avait très envie de découvrir cette ville depuis longtemps. Trop peut-être. En effet, il l’avait placée très haute dans la barre de ses attentes. Et vous devinez quoi ? Il a été un peu déçu. La manière dont on rencontre une ville ou les circonstances autour jouent sur notre avis sur la ville. Vous ne trouvez pas ? Eh bien, c’est exactement ce qu’il s’est passé pour le poisson Marcel. : les circonstances ne l’ont pas aidé à tomber sous le charme de San Francisco. Dommage.

En premier lieu, il était assez fatigué avec le décalage horaire et les heures d’avion accumulées. Visiter une ville en peu de temps est toujours très fatiguant généralement – car on piétine, on reste longtemps debout, etc… -. Vous admettrez que ces facteurs sont déjà un frein. En second lieu, un petit souci aux yeux l’a contraint, après la première soirée à stresser et psychoter, à consulter un ophtalmologue. Rien de grave heureusement (autant pour sa santé que pour son porte-monnaie quand on connaît les prix élevés de la médecine là-bas) et beaucoup d’inquiétudes pour peu mais qui ont quelque peu « refroidi » le poisson dès son deuxième jour de voyage.

Ensuite, la première chose qu’il a vue en arrivant, c’était le nombre et l’état déplorable des sans-abris ou des personnes « zonant ».  Ils sont vraiment « abîmés » (on sent bien qu’ils n’ont pas la Sécu ou la CMU…) et… souvent alcoolisés. SF est bien connue pour ça mais le poisson ne s’attendait pas à cette ampleur. Il faut dire aussi que son bocal était situé dans le quartier peut-être le plus pauvre de la ville : Tenderloin où l’on croise quelques spécimens… Même si, encore une fois, il le savait en lisant les commentaires sur le site de réservation, il avait minimisé les choses. Erreur ! Si c’était à refaire ou s’il doit vous donner un conseil (ou deux, allez, c’est gratuit !) : bien choisir l’emplacement de son logement pour se sentir à l’aise et pour avoir envie de rentrer se reposer ou ressortir à sa guise, sans flipper (alors qu’il n’est généralement pas du genre à flipper). Et ce, même si les loyers sont hors de prix ici et que l’on ne veut pas griller tout son budget en début de trip. Le deuxième conseil est de louer un vélo ! C’est le deuxième point négatif de la ville pour Marcel : comme tout ce qui est américain, c’est grand, immense ! On s’épuise à aller d’un point à l’autre à pied car les bus sont tout de même assez chers (presque 3$ le trajet…). Et puis, les choses à voir sont vraiment disséminées par-ci, par-là.

Autre déception (et le poisson s’arrêtera là) : derrière l’image de carte postale, l’environnement autour du point d’intérêt à voir n’est pas toujours top. Marcel s’explique : par exemple, les fameuses « Painted ladies », ces cinq maisons victoriennes archi-connues, se trouvent au beau milieu d’un quartier « normal », devant une butte de terre en friche moche (visiblement, ce n’est pas tout le temps le cas en voyant certaines photos) et à côté d’un immeuble. Finalement, les maisons autour sont toutes aussi jolies et on se demande bien pourquoi pour celles-là, on en fait « tout un plat ». Tout comme la fameuse « Lombard Street », mignonne mais archi-bondée. Et puis, tout semble en carton, en « faux décor », même dans les parcs (traversés malheureusement par une grande route de bitume avec beaucoup de voitures roulant mais le poisson a dit qu’il s’arrêtait là). Quel dommage !

Lombard street

Lombard street

En fait, le poisson croit que ce qui lui a le plus manqué dans cette ville, c’est son Histoire et ses vieux bâtiments, qu’elle n’a pas. Mais pour ça, il ne faut pas aller en Amérique du Nord mon cher Marcel !

Et enfin, il a également probablement fait l’erreur de ne pas se munir d’un guide de type « Le Routard » croyant pouvoir s’en passer vu le peu de temps qu’il restait ici (2 jours et demi).

Toutefois, malgré sa déception certaine, il a tout de même apprécié : 

la Coit Tower depuis laquelle on peut avoir une vue à 360° de la ville ;

les Filbert steps, les escaliers pour accéder à la tour : un havre de verdure fort apprécié ;

Les Filbert Steps

Les Filbert Steps

les quais dont le fameux Pier 39 avec les lions de mer et Fisherman’s wharf ;

la vue sur le Golden Gate Bridge ;

le Palace of Fine Arts (même si un peu « faux » car très récent) ;

les rues qui montent et qui descendent ;

USA-lepoissonMarcel

les maisons aux architectures surprenantes ;

 l’ambiance mystérieuse et énigmatique au milieu du brouillard depuis les Moraga Steps, des escaliers en mosaïques, et l’impression d’être dans un film d’épouvante.

Malgré ça, Marcel a l’impression d’avoir un peu raté sa rencontre avec la tant rêvée San Francisco. Mais vous verrez plus tard, dans les prochains articles sur les étapes suivantes, que ce n’est pas le cas pour la grande majorité de son voyage. Et encore heureux ! Il vous donne d’ailleurs rendez-vous dimanche prochain pour l’étape suivante : le parc de Yosemite !

Origami Marcel-2016

Si vous êtes allé(e) à SF, vous avez probablement un autre avis. N’hésitez pas à le donner en commentaire ! 😉 (tout en politesse et en respect hein, comme toujours sur ce blog)

Ps : Il est peut-être inutile de le préciser mais toutes les photos publiées sur le blog sont la propriété d’Unpoissonnommemarcel.com, sauf mention contraire. Merci de contacter le poisson Marcel avant toute utilisation.

8 réflexions sur “US Wild West roadtrip : San Francisco

  1. Très cher Marcel, je comprends tout à fait ta déception. Lorsqu’on se fantasme un endroit, un moment, on est souvent déçu car presque rien ne colle avec ce que l’on a imaginé. Je ne suis jamais allée à SF mais j’ai eu ce ressenti en visitant Paris. Cette ville m’a rendue extrêmement triste, de part la quantité de personnes sans-abri mais aussi, comme tu le dis, par le décalage entre la ville « carte postale » et la vraie ville.
    Néanmoins, les photos sont vraiment très jolies et nous font voyager.
    J’attends avec impatience la prochaine étape!

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    • Merci Stéphanie pour ton commentaire. Les décalages entre attentes et réalité et « carte postale » et vraie ville sont souvent décevants. Mais pas toujours, heureusement !
      Pour ma part, j’aime beaucoup Paris mais je l’ai découverte il y a longtemps, sans avoir eu trop d’attente. Mais je comprends tout à fait.
      Merci pour les photos, ça me fait très plaisir 😊
      La prochaine étape sera de la nature, très jolie 🙂

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  2. Oups je crois que j’ai fait une mauvaise manip… Peut être que mon message sera en double. Merci pour cet article sincère qui fait découvrir une autre face de San Francisco ! C’est une des rares villes, des states qui m’attirait, plus pour le côté écolo, et son passé hippie .

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  3. Pingback: US Wild West roadtrip : Joshua Tree park | Un poisson nommé Marcel

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