Dans la sélection du poisson cette semaine, des expos, de la musique et beaucoup de théâtre pour petits et grands. Que choisirez-vous ?
Légende de haut en bas et de gauche à droite : « Et le diable vint dans mon coeur » au Théâtre du Gymnase, visite guidée et atelier pédagogique à la Fondation Vasarely et le « Happy Market » à Marseille.
Tout le week-end
à Aix-en-Provence
– l’exposition « Vasarely plasticien : 1966 – 1976; Un projet de Fondation » de 10h à 18h à la Fondation Vasarely : l’exposition s’intéresse au centre architectonique : plans, maquettes et études originales de Victor Vasarely. « L’année 1973 marque le début des travaux, Victor Vasarely sera le concepteur artistique et s’entourera de l’architecte en chef des monuments historiques adjoint à l’inspection générale, Jean Sonnier, ainsi que de l’architecte de l’école des beaux arts d’Aix-en- Provence, Claude Pradel Lebar. Le bâtiment de la Fondation témoigne de la recherche fondamentale, expérimentale et universelle de l’artiste. »
Rappel de la semaine précédente :
– la nouvelle exposition temporaire du Musée Granet « Aix antique, une cité en Gaule du Sud » : sculptures, mosaïques, peintures, fragments d’architecture et objets du quotidien, cette exposition remet en lumière ce passé. Visite en français à 14h30 (droit d’entrée + 4 euros). Jusqu’au 3 mai 2015.
à Marseille
– le 1er « Happy Market » de 10h à 19h à la Carrosserie (7 cours Gouffé, 6ème arrondissement) : vous avez aimé les Créamarket ? Vous avez été tristes d’apprendre qu’ils s’arrêtaient ? Hé bien, réjouissez-vous ! L’association L’Ephémère, toute nouvellement créée, poursuit l’objectif de mettre en avant les créateurs et promouvoir les jeunes marques et organise son premier « Happy Market » avec pas moins de 25 créateurs du Sud (dont nos chouchous Kiki la fée – des sacs, des pochettes, des porte-clés tout colorés-, Petite Mila avec sa nouvelle collection canon -accessoires en coton bio, entre autres- et les bijoux Bloom).
– les concerts de Babel Med Music au Dock des Suds pour lesquels Marcel vous faisait gagner des places il y a un mois.
– Quinzaine thématique cinéma au Gyptis avec pour thématique « Ailleurs si j’y suis » dont l’objectif est de « Découvrir un cinéma différent qui est capable d’interpréter la réalité sous un autre angle. » Le programme à consulter ici. Jusqu’au 31 mars.
– Visiter les expos du moment de 13h à 19h à la Friche Belle de Mai
à Tourves (83)
– Le Musée des Gueules Rouges (que Marcel vous présentait ici) pour découvrir l’histoire de l’exploitation minière de la bauxite dans le Var avec notamment la visite d’une galerie reconstituée. A une petite quarantaine de minutes d’Aix seulement. Ouvert de 14h à 18h. Départ des visites guidées : 15h et 16h30.
Vendredi 27
à Aix-en-Provence
– Concert de Green Apple + Open Mic (scène ouverte) à 20h à La Scène – 270, rue Famille Laurens, Zone industrielle des Milles-.
– « Pantagruel » [théâtre] à 20h30 au Théâtre du Jeu de Paume : « Benjamin Lazar, metteur en scène érudit et Olivier Martin-Salvan, comédien surdoué, nous convient à un fantastique périple jouissif et virtuose qui expose la langue de Rabelais dans toute sa saveur et dans toute son audace ! «
à Marseille
– « Exponentielle » de 18h à 22h à la Friche Belle de Mai : comme chaque dernier vendredi du mois, la soirée fait résonner musicalement les expositions, gratuites pour l’occasion de 18h à 22h : Trankat, Margaret Honda, Moucharabieh, + 216 dans la Tour-Panorama, Leipzig ville de héros ? au petirama et Vida Loco à l’atelier du Dernier Cri… au total, ce sont ainsi 6 expositions qui sont à (re) découvrir. « Ces nocturnes proposent aussi un véritable parcours musical et performatif (gratuit aussi), conçu par l’artiste eRikm, en tirant le fil des espaces, des formes & des thèmes pour une soirée.
Ce mois-ci, commencez par une performance (Long Hair Love Call) et une lecture autour des expositions Moucharabieh et Leipzigville de héros ? puis enchaînez avec l’artiste sonore Alexandre Bosetti. Enfin, avec les groupes electro Debmaster, LV & Josh Idehen et les DJs John E. Boy et Air Solid, il sera bien assez tôt pour danser !
2 bonus pour ce 27 mars : Lecture croisée entre l’écrivain leipzigois Clemens Meyer et l’écrivaine marseillaise Minna Sif dans le cadre de l’exposition Leipzig ville de héros ? Et Nocturne au Transistor : Projections sur grand écran de pépites dénichées sur l’e-toile et ambiance sonore. »
– « Tête haute » [spectacle jeune public] à 19h au Théâtre La Criée : texte de Joël Jouanneau que certains connaissent peut-être. « Un conte d’hier et de toujours, raconté dans une langue poétique qui ne refuse pas l’aide des nouvelles technologies. Une histoire de princesse abandonnée par les royales personnes qui lui servent de père et de mère, parce qu’elle est née avec un poing fermé et un pouce manquant.
Un grand livre de contes s’ouvre sous nos yeux et fait surgir sur un écran géant les images qu’il contient… Nous entrons dans un monde où le merveilleux côtoie le quotidien, où le rêve, en somme, se mêle à la réalité. Nous suivrons la petite princesse dans son parcours d’apprentissage et d’initiation, dans sa découverte du sens de tous les mots de la terre. Au terme de ce voyage où elle traverse les épreuves « tête haute », après avoir vaincu les angoisses et les peurs, l’héroïne retrouvera pour notre plus grande joie les clefs de son royaume perdu. »
Durée 50 minutes.
– « Et le diable vint dans mon coeur » [théâtre à partir de 15 ans] à 20h30 au Théâtre du Gymnase : après les succès de Peter Pan créé au Gymnase en 2010 (que le poisson avait vu et aimé) et des Petites Sirènes, Alexis Moati propose le dernier volet de son triptyque sur la fin de l’enfance. La question qu’il pose au travers de cette trilogie est celle de la transformation, celle des êtres mais aussi de celle d’une époque qui a du mal à finir pour que naisse quelque chose de nouveau.
Afin de mettre en oeuvre une écriture qui naisse du plateau et dans le but d’en récolter la matière première, des ateliers de recherche et de création avec des adolescents de tous bords ont complètement été intégrés au processus de création. Il ne s’agit pas ici de faire du théâtre documentaire et de dresser le portrait de la jeunesse, aucune conclusion n’en sera tirée. L’entrée n’est ni générale ni sociologique.
Le propos est de s’amuser avec ce désir de comprendre les jeunes qui envahit notre société et de le mettre en scène sous la forme d’une enquête conférence déjantée sur les adolescents.
Dans ce dialogue entre les adolescents que l’on a été et les adolescents d’aujourd’hui, l’enjeu est bien d’écrire une fiction et de restituer toute la poésie de cette période initiatique de la vie.
Sept acteurs (entre 26 et 46 ans) tour à tour adolescents, enfants, adultes, professeurs, parents… vont composer cette fable endiablée sur la transformation. Placés dans un dispositif qui met le corps en jeu (et non un décor), ils sont les constructeurs des univers successifs qu’ils traversent et restituent une vérité loin de toute psychologie. Comme des enfants qui jouent, ils font évoluer l’espace autour d’eux au gré de leur imaginaire.
– « L’échange » [théâtre] à 20h30 au Théâtre de Lenche : Cie L’Egrégore. Mise en scène : Ivan Romeuf. Texte : Paul Claudel. « Un quatuor, comme un concert des âmes. Dans l’espace restreint d’une journée, quatre personnages « échangent » leurs désirs, leurs rêves et leurs passions. Une Française exilée, un indien métis, une actrice, un homme d’affaires. Drame du cruel amour, drame du jeune homme en proie à des aspirations contradictoires, drame du conflit entre la fidélité et la liberté, entre la relation et la passion, l’Echange est le miroir d’une « âme qui joue avec elle-même aux quatre coins. »
– « Dreck » [Théâtre et lecture-spectacle] à 20h au Petit Théâtre du Théâtre La Criée : avec Robert Schneider, Mise en scène Charles Berling. Précédé de Calek, lecture des mémoires de Calek Perechodnik par Charles Berling. Une pièce de fiction et un journal intime pour faire entendre deux voix, celle d’un immigré qui vend des fleurs à la sauvette aujourd’hui en Allemagne, celle d’un polonais membre de la « police juive » du ghetto de Varsovie. Une histoire inventée, une histoire vécue.
Samedi 28
à Aix-en-Provence
– « L’histoire de Clara » [spectacle musical à partir de 8 ans] à 15h au Grand Théâtre de Provence : L’histoire débute en 1942, à Paris quand une petite fille juive, Clara, est déposée dans un ascenseur, juste avant que sa famille ne soit arrêtée par la police. Commence l’épopée d’un bébé, tour à tour sauvé par une vieille dame râleuse, une bonne soeur gourmande, un paysan chaleureux, un soldat allemand… La boucle sera bouclée à la fin de l’histoire, où par la magie d’une chanson, Clara retrouvera un membre de sa famille.
Le compositeur Marc-Olivier Dupin accompagne ces aventures, tantôt tristes, tantôt heureuses, d’une musique parfois klezmer, savante, jazzy ou plutôt populaire interprétée par un étonnant quintette !
– « Pantagruel » [théâtre] à 20h30 au Théâtre du Jeu de Paume : « Benjamin Lazar, metteur en scène érudit et Olivier Martin-Salvan, comédien surdoué, nous convient à un fantastique périple jouissif et virtuose qui expose la langue de Rabelais dans toute sa saveur et dans toute son audace ! «
– « Jefferson Dancers » [de la danse, comme son nom l’indique] à 20h30 au Théâtre d’Aix : 24 jeunes danseurs composent «Jefferson Dancers » qui est la plus vieille compagnie de danse de la ville de Portland. « Issue d’un lycée d’insertion, la troupe s’est déjà produite au Canada, en Russie, en Europe et en Asie. Ses danseurs offrent un show « à l’américaine » détonant et haut en couleurs. Déclinant tour à tour les claquettes, la danse africaine, la danse classique, le jazz ou encore la danse contemporaine » : comme souvent, ces amateurs n’ont rien à envier aux plus grands professionnels. 15€. Une soirée au profit de l’Association Nucléus.
à Marseille
– « Tête haute » [spectacle jeune public] à 15h et 20h au Théâtre La Criée : texte de Joël Jouanneau que certains connaissent peut-être. « Un conte d’hier et de toujours, raconté dans une langue poétique qui ne refuse pas l’aide des nouvelles technologies. Une histoire de princesse abandonnée par les royales personnes qui lui servent de père et de mère, parce qu’elle est née avec un poing fermé et un pouce manquant.
Un grand livre de contes s’ouvre sous nos yeux et fait surgir sur un écran géant les images qu’il contient… Nous entrons dans un monde où le merveilleux côtoie le quotidien, où le rêve, en somme, se mêle à la réalité. Nous suivrons la petite princesse dans son parcours d’apprentissage et d’initiation, dans sa découverte du sens de tous les mots de la terre. Au terme de ce voyage où elle traverse les épreuves « tête haute », après avoir vaincu les angoisses et les peurs, l’héroïne retrouvera pour notre plus grande joie les clefs de son royaume perdu. »
Durée 50 minutes.
– « Et le diable vint dans mon coeur » [théâtre à partir de 15 ans] à 20h30 au Théâtre du Gymnase : après les succès de Peter Pan créé au Gymnase en 2010 (que le poisson avait vu et aimé) et des Petites Sirènes, Alexis Moati propose le dernier volet de son triptyque sur la fin de l’enfance. La question qu’il pose au travers de cette trilogie est celle de la transformation, celle des êtres mais aussi de celle d’une époque qui a du mal à finir pour que naisse quelque chose de nouveau.
Afin de mettre en oeuvre une écriture qui naisse du plateau et dans le but d’en récolter la matière première, des ateliers de recherche et de création avec des adolescents de tous bords ont complètement été intégrés au processus de création. Il ne s’agit pas ici de faire du théâtre documentaire et de dresser le portrait de la jeunesse, aucune conclusion n’en sera tirée. L’entrée n’est ni générale ni sociologique.
Le propos est de s’amuser avec ce désir de comprendre les jeunes qui envahit notre société et de le mettre en scène sous la forme d’une enquête conférence déjantée sur les adolescents.
Dans ce dialogue entre les adolescents que l’on a été et les adolescents d’aujourd’hui, l’enjeu est bien d’écrire une fiction et de restituer toute la poésie de cette période initiatique de la vie.
Sept acteurs (entre 26 et 46 ans) tour à tour adolescents, enfants, adultes, professeurs, parents… vont composer cette fable endiablée sur la transformation. Placés dans un dispositif qui met le corps en jeu (et non un décor), ils sont les constructeurs des univers successifs qu’ils traversent et restituent une vérité loin de toute psychologie. Comme des enfants qui jouent, ils font évoluer l’espace autour d’eux au gré de leur imaginaire.
– « L’échange » [théâtre] à 20h30 au Théâtre de Lenche : Cie L’Egrégore. Mise en scène : Ivan Romeuf. Texte : Paul Claudel. « Un quatuor, comme un concert des âmes. Dans l’espace restreint d’une journée, quatre personnages « échangent » leurs désirs, leurs rêves et leurs passions. Une Française exilée, un indien métis, une actrice, un homme d’affaires. Drame du cruel amour, drame du jeune homme en proie à des aspirations contradictoires, drame du conflit entre la fidélité et la liberté, entre la relation et la passion, l’Echange est le miroir d’une « âme qui joue avec elle-même aux quatre coins. »
Dimanche 29
à Aix-en-Provence
– Visite guidée thématique « Vasarely, l’Art et la Cité » et atelier pégogique complémentaire à la Fondation Vasarely de 10h à 12h : comme chaque dernier dimanche de chaque mois, les familles (enfants et adultes) sont accueillies de 10h à 12h, pour partager une visite guidée thématique et un atelier pédagogique. Plus d’infos : 04 42 200 109
à Marseille
– « Marathon du Merveilleux » [théâtre de conte dès 9 mois] de 10h à 18h dans le Hall et le Petit Théâtre du Théâtre La Criée : une journée de contes pour tout-petits, spectacles à écouter en famille, ateliers d’illustrations et rencontres avec La Baleine qui dit « vagues » envahit le théâtre pour une journée très singulière.
Au programme de cette journée :
- à 10h et 11h : Spectacle « Enfantines» par Aimée de La Salle, conte et chant : une porte d’entrée dans l’univers merveilleux… de l’enfance, pour les plus petits. Petit vieux et petite vieille s’aiment d’amour tendre et chantent pour se souvenir.
9 mois-3 ans accompagnés, durée 30 minutes, plateau de la grande salle, 6 euros - à 10h30 et 15h15 : Atelier « Trucs et astuces de sorciers et sorcières » par La Forêt en papier
Création d’un petit laboratoire avec ses fioles, compartiments à ingrédients et invention de recettes (pliage (pop-up), découpage…)
Le matin à partir de 5 ans, durée 1h30, l’après-midi à partir de 7 ans, durée 1h, dans « la piscine » (au fond du hall), 8 euros matériel compris - à 11h45, 12h30 et 13h15 : Grand conte en épisodes dans la tradition du conteur de café « L’amour des trois oranges » par Laurent Daycard, conte et dulcimer.
Un grand classique du répertoire européen qui parle d’un fils de roi insouciant et d’une quête improbable
A partir de 5 ans, grandes tables, accès libre - à 14h : « A la croisée des chemins » par Jean-Jacques Fdida, conte et santour.
Histoires musicales qui rassemblent des contes merveilleux que l’on croit connaître à travers des versions anciennes et inédites.
A partir de 6 ans, petite salle, 6 euros - à 15h15 : « rencontre-discussion autour du conte merveilleux » avec Jean-Jacques Fdida, conteur, auteur (notamment d’une thèse sur les contes merveilleux)
Tout public, Grandes tables, accès libre - à 16h30 : « Les 1001 visages de Blanche-Neige » par Fabienne Morel, conte.
Les aventures de Blanche-Neige, personnage universel, changent selon le pays où se déroule son chemin de vie. Au public de choisir le cap de trois escales clés dans ces histoires de Blanche-Neige racontées dans le monde.
A partir de 7 ans, petite salle, 6 euros
J’ai vu « Pantagruel » hier, la prouesse du comédien vaut le détour !
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