Marcel a eu la chance d’être invité à visiter plusieurs expositions actuellement à la Friche Belle de Mai à Marseille : l’exposition « Des images comme des oiseaux » qu’il vous présentera plus tard et l’exposition « New orders ».
L’agité du bocal devrait plutôt dire « les expositions » s’il veut être précis car « New order » est composé de plusieurs parties : « The Butcher » visible jusqu’au 31 décembre, « No fear, no shame, no confusion » qui démarrera le 11 octobre (jusqu’au 2 février 2014) et « Performances, Empreintes et passages à l’acte » qui s’arrête le 15 septembre (vite, dépêchez-vous !). C’est le Cartel de la Friche – un regroupement de 6 structures d’arts visuels – qui organise tout ça. Et c’est bien plus que des expositions ! Le Cartel propose de nombreux événements : une autre expo, des rencontres et des débats, une foire, une édition web, des films, des performances… C’est vraiment un projet qui se veut global sur « les questions portées par Atelier Van Lieshout : l’organisation sociale et ses corolaires, la réinvention de la ville, de son usage et de son organisation. Atelier Van Lieshout et les artistes conviés et réunis autour de son oeuvre prolifique et protéiforme, interrogent nos modes de vie et la validité d’un possible nouvel ordre » (source : Service communication de la Friche)
« The Butcher »
Il est très difficile de présenter et de qualifier cette exposition. Le mieux serait peut-être de la « tester » par vous-même. C’est une carte blanche au plasticien néerlandais Joep van Lieschout qui a fondé l’Atelier Van Lieshout. Son ambition ? « Imaginer une nouvelle tribu industrielle ». Cela passe par son labyrinthe de simulacres de hauts-fourneaux en acier, sa « Slave city », son grand banquet organisé le dimanche 15 septembre qui clôturera « Cuisines en Friche » dont Marcel vous parlera tout bientôt.
« Performance, Empreintes et passages à l’acte »
Quatorze jeunes artistes ont été conviés par le commissaire, Mehdi Brit, dans une exposition qui mêlent les arts visuels et les arts vivants par le biais de la performance (d’où le titre…). « Empreintes et passages à l’acte détermine un projet qui examine le processus d’une performance tant dans sa réalisation live que dans sa résurrection résiduelle ». Un peu compliqué sur le papier, hein ?
L’avis du poisson
Pour être honnête, Marcel a été assez décontenancé face à ces deux expositions au premier abord. « Performance, Empreintes et passages à l’acte » l’a laissé assez sceptique même s’il a apprécié quelques œuvres comme celle d’Igor Grubi et ses 366 Rituels libératoires.
Quand à « The Butcher », il a trouvé les œuvres de l’exposition (notamment « Slave city ») assez oppressantes et angoissantes mais peut-être qu’elles remplissent leurs objectifs en provoquant ce genre de ressenti…? Le monde imaginé par l’Atelier Van Lieshout est cohérent, construit, fini, cynique et provocateur (oui oui, tout ça !) que l’on soit « d’accord » ou non avec sa vision. Mais dans tous les cas, il laisse à réfléchir au monde dans lequel nous souhaitons ou non vivre. Il pose des questions et critique dans un certain sens notre monde. Et ça, le poisson aime. Il a toujours été fasciné par ces auteurs qui ré-inventent des nouveaux modes d’organisation, des nouveaux modes de vie même si ceux-là ne sont pas à suivre ou acceptables (« Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley notamment que l’agité du bocal avait beaucoup aimé même s’il est assez effrayant).
Comme toujours et encore plus pour cette exposition, l’agité du bocal vous conseille fortement de la visiter avec un guide pour en saisir toutes les clés. Et en plus, durant le week-end des journées du Patrimoine, les 14 et 15 septembre, les expos sont gratuites. Autant en profiter, non ? 😉
ma Cigale partage ton avis , « the butcher » expo difficile à qualifier elle ne laisse personne indifférent , elle m’a également perturbée et je pense que c’est un peu le but.
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Merci pour ton retour Ma cigale 🙂 Les filles d’En mode bonheur ont fait un chouette article sur les expos.
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