Marcel est allé (re)voir Stephan Eicher en concert à l’Etoile à Châteaurenard (nouvelle salle d’ailleurs, qui, au passage, n’est pas mal du tout, et pour une petite ville !) avec Papa poisson et la Sœur poisson (sa sœur, pas une bonne-sœur hein !).
Pourquoi (re) ? Parce que ça faisait 13-14 ans qu’il n’avait pas assisté à un de ses concerts (à Gardanne, à l’époque) !
Et ce soir, c’était… beau ! Mélange d’émotions et de nostalgie. Beaucoup de souvenirs qui ressurgissent parce que, finalement, jusqu’à ce soir, il ne s’en était pas réellement rendu compte mais cet artiste a beaucoup compté dans sa (courte) vie, surtout dans ses débuts et a ponctué des étapes importantes : un des premiers souvenirs de chansons quand il était encore un petit poisson, c’était « Déjeuner en paix », sa chanson préférée à l’époque. Mais si, rappelez-vous :
Et puis, il y a eu ses débuts à la batterie avec « Rivière » et « Manteau de gloire », les premiers morceaux qu’il avait appris lorsqu’il commençait à taper sur ses tambours (avec « Sur la route » de Depalmas mais il vous reparlera de cet artiste probablement plus tard), à l’occasion du mariage d’un de ses cousins poissons durant lequel, avec Papa Poisson et sœur Poisson, ils avaient monté « The Family Band & Friends in the mountain »… Et puis, il y a eu LE mariage de la soeur où Marcel et son père avaient re-réunis les fameaux « Friends » pour jouer quelques morceaux dont « Pas d’ami »…. Bref, alors ré-entendre toutes ces chansons de sa « jeunesse » (bien qu’il ne soit pas bien vieux), hé bien, ça remue un peu, ça donne la « chair d’écailles ». Mais c’est tellement bon !
Et puis il faut dire que les chansons sont vraiment tops, que les textes très beaux et que M.Eicher est un artiste de scène avec beaucoup de sympathie, d’énergie et de partage. Il parle beaucoup (mais pas trop) entre les chansons, plaisante avec le public à qui il dit « Je sais bien que ce soir, vous n’êtes pas uniquement venus pour écouter le nouvel album mais surtout pour entendre mes anciennes chansons, alors, laquelle vous voulez ? ». Et là, le public lance quelques titres. Il commence une introduction et un premier couplet (« Rivière » justement) et là, il s’arrête net : « Non mais pas celle-là finalement ! » Ha ha ! Gros moment de frustration ! Mais rapidement oublié avec la chanson suivante. D’ailleurs, il reprendra la fameuse « chanson coupée » quelques morceaux plus tard, pour le bonheur de la plupart du public. Oui parce que c’est vrai, Marcel n’avait pas vraiment écouté le nouvel album et il espérait fortement (sans trop d’appréhension), qu’il pourrait ré-entendre les « vieilles chansons ».
Bref, le poisson rouge pourrait encore vous en parler des heures. De la ré-orchestration de certains morceaux drôlement bien faite, de l’émotion très forte lors de « Tu ne me dois rien », de la fin du concert où tous les musiciens continuent à jouer en acoustique et partent dans la salle, à la rencontre du public, de la parfaite maîtrise de leurs instruments (notamment le cor et le trombone, deux instruments clairement difficiles), du joli décor,… Il vient tout juste de rentrer dans son bocal et demeure encore sur son petit nuage (bah quoi ? C’est pas possible un nuage dans de l’eau ?!). Il écrit à chaud, sur le vif. D’ailleurs, demain, il ne se relira peut-être pas, pour ne pas avoir envie de tout modifier…! Alors excusez-le, il parle sous le coup de l’émotion. Mais, c’est parfois mieux, non ? Plus vrai, plus sincère.
Tout ça pour dire (oui, c’était l’objectif de cet article au départ et non pas d’exposer ses madeleines de Proust) que voir et écouter un artiste en live, c’est vraiment top. Marcel aime pourtant énormément le théâtre (vous avez dû vous en apercevoir si vous le suivez depuis quelques temps) mais il n’arrive pas à ressentir de telles émotions ni avec cette forme-là, ni avec la danse. Enfin, pas encore peut-être ? Il ne sait pas ce que vous en pensez mais lui trouve que c’est toujours un vrai beau moment durant lequel toutes les personnes présentes sont venues pour la même chose : prendre du plaisir et partager un moment particulier avec un artiste qu’ils apprécient. Il adore particulièrement les moments où le public chante à tue-tête. Il trouve ça beau. Mais ça, c’est quand vous allez voir quelqu’un que vous appréciez vraiment, pas le groupe que vous connaissez à peine et que vous voyez pour la première fois hein.
J’ai été il y a peu au concert de Benjamin Biolay sur Aix et j’ai vécu un super moment ! et tout comme toi, j’en ai fait un article sur mon blog le soir même 🙂
D’ailleurs, certains l’ont trouvé sensuel 😉
J’aimeJ’aime
Mon frère Marcel a tout dit, et si bien dit ! 🙂 C’était magique. Une telle connexion avec l’artiste, une sorte de « communion » avec les personnes présentes, c’est rare, précieux… Moi, je trouve l’humain très beau dans ces moments-là ! Bisous fréro et à bientôt pour de nouvelles aventures ! ❤
J’aimeJ’aime
Pingback: "Quoi faire ce week-end?" #11 | Un poisson nommé Marcel
Pingback: Coup(s) de coeur littéraire #1 | Un poisson nommé Marcel
Pingback: Coup(s) de coeur littéraire(s) #1 | Un poisson nommé Marcel
Pingback: Chronique (sur le vif) d’un concert : Cabrel | Un poisson nommé Marcel
Pingback: « Quoi faire ce week-end? #11 | «Un poisson nommé Marcel
Pingback: Noa : une artiste à (re)découvrir // Retour | Un poisson nommé Marcel
Pingback: Idées anti-ennui spéciales Confinement #5 | Un poisson nommé Marcel
Pingback: Ma B.O de confinement #Humeurs | Un poisson nommé Marcel