En ce moment, dans les médias, dans les cafés, chez son dentiste, on parle beaucoup du Mali. De batailles, de crimes, de chars.
Dans ce contexte sombre et difficile, découvrez ce pays autrement et sous un autre angle : la danse !
Le Pavillon Noir a accueilli Aly Karembé en résidence, chorégraphe et danseur malien. Pour la fin de son séjour à Aix, il nous offre, en entrée libre, une pièce pour 3 danseurs d’une durée de 35 minutes intitulée « Les sorciers » vendredi 8 février à 19h.
Le Ballet Preljocaj suit le travail de ce chorégraphe depuis plusieurs saisons maintenant.
« Étoile montante de la danse contemporaine malienne, Aly Karembé signe une pièce qui emmène le spectateur à la frontière entre le mystique et l’urgence de la réalité. »
Mali je reste, septembre 2011.
Dans cette nouvelle création, il nous invite à une véritable traversée. Danser pour sauver sa peau, son corps, faire de l’instant un appel, des rappels, tandis que les gestes se déploient. Les sorciers sont ceux qui, par la danse, savent utiliser la magie du corps pour exister.
Quelques mots sur Aly Karembé :
Né à Bamako au Mali, il suit depuis 2003 des ateliers de danse contemporaine et de mise en scène donnés par l’association Donko Seko dirigée par Kettly Noël. Il est l’auteur de plusieurs pièces de danse traditionnelle africaine qu’il enseigne depuis 2006. En parallèle, il présente en 2010 à la Biennale « Danse l’Afrique danse ! » sa création Balle perdue. En 2011, il donne plusieurs représentations à la Villa Médicis à Rome et collabore à des spectacles internationaux et à la dernière création de Salia Sanou. En 2012, il présente sa pièce Les sorciers à la Biennale Danse l’Afrique Danse ! à Johannesburg.
Si cela vous tente de vous essayer à la danse contemporaine africaine, sachez qu’autour de son spectacle « Les sorciers », Aly Karembé propose un stage le samedi 9 février de 9h30 à 12h30 au sein du studio Waehner du Pavillon Noir. Ouvert à tous les niveaux, l’entrée est de 20€ et 30€. Les réservations se prennent au 0811 020 111.
Un poisson nommé Marcel 